Autoroute L2 – Marseille

Rendre la ville plus passante, c’est aussi l’ouvrir, rendre possible le lien entre les quartiers qui tournaient le dos à la trace de la L2.
Un des éléments essentiel du projet sera de pouvoir traverser cette coupure de plusieurs kilomètres et d’organiser des dispositifs capables d’accepter des chemins de traverse.

Nous proposons de développer un grand espace planté comme un parc continu en mettant en avant la recherche de milieux des espaces naturels environnants en vue d’augmenter la biodiversité (plus de 250 espèces de plantes différentes de toutes strates) : préserver quelques espaces inaccessibles, notamment lorsque les dénivelés avec le haut de la dalle sont importants et servir de refuge aux espèces craintives, développer des espaces de pelouses sèches.
L’objectif de prolonger les continuités de relief, de végétation, de matériaux est un axe principal du projet. Le prolongement des formes végétales existantes sur les bords du périmètre du projet est un facteur important de caractérisation du projet que nous intégrons dans le périmètre par des continuités végétales, de sols, de volumes. Le prolongement d’un relief ou d’un type de sol avec un travail important de nivellement est indispensable pour réaliser cet objectif.

La concertation entre dans la capacité d’un projet à être pérenne en mobilisant en amont l’appropriation du projet par les habitants. Ces derniers s’insèrent dans la mise en dialogue des programmes et des dispositifs de l’espace public ce qui concoure à le rendre appropriable rapidement. Cela a été une part importante de notre travail de réunir autour de la table des habitants mais également l’Etat, la Métropole, le Département, la Région et la ViIlle de Marseille lors de réunions régulières tout au long de ce processus : 2 ans d’études et 3 ans de chantiers par phases.